Le masque est tombé

Publié le par Dédé La Planque

Hervé Fabre-Aubrespy a perdu les élections municipales de 2008 pour une raison. Trop détaché, trop parisien, pas assez local, il avait donné l'impression au cours de son premier mandat de ne pas être suffisamment attaché à notre commune. Il a perdu son fauteuil de maire en 2008 de 80 petites voix d'écart pour cette raison. De 2008 à 2014 il a mangé le pain noir de l'opposition et a très intelligemment travaillé sur sa personnalité. On nous a dit qu'il avait changé, mûri, travaillé sur lui-même et nous y avons cru. En 2014 il est apparu comme la personne la plus apte à diriger la commune à un moment crucial de son histoire entre la mort de la CPA et l'arrivée de la métropole marseillaise. "The right man in the right place". Nous avions le maire qu'il nous fallait. Fin des débats. Mais les débats ont rapidement repris. Depuis qu'il est élu notre maire a commis au moins 3 fautes lourdes qui montrent que contrairement à ce qu'on nous avait dit il n'a pas changé. Sa première faute est d'avoir participé à l'élection départementale alors qu'on nous avait promis un maire à temps plein qui s'intéresserait avant tout à nos problèmes. Résultat : on a eu droit sur le cabr'info comme sur les réseaux sociaux à une privatisation de la commune au profit de l'UMP. La politicaillerie la plus détestable est revenue aux manettes. On nous parle de droite, de gauche, de Fillon, de Tartempion, et pas des routes, de l'éclairage public, de nos impôts, de nos écoles... Sa deuxième faute est d'avoir abandonné la défense du projet de groupe scolaire de Cabriès et d'avoir rendu les armes devant une association minoritaire du piton. Il a dit qu'il irait jusqu'au bout et il a fait le contraire. Il a défendu un temps et a abandonné le combat au moment le plus important. Résultat : c'est une association ultra-minoritaire qui décide du sort des enfants de Cabriès. Face à ces gens c'était au maire de nous défendre. Il ne l'a pas fait. Sa troisième faute est de s'entêter à vouloir urbaniser des sites emblématiques de notre commune. Nous sommes à Cabriès/Calas. Ce n'est ni Septèmes-les-Vallons ni les Pennes-Mirabeau. On est bien chez nous et on ne veut pas que la commune devienne une ville. On les aime nos deux villages, nos deux clochers, nos collines et ce qu'il reste de nos champs.

Il aura fallu un an à peine pour que le masque tombe.

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B
je sais que je ne suis pas seul à ne pas avoir cru Néron il a changé? il est comme l'autre celui qui bouge tout le temps ils n'ont pas changé j'espere seulement que les affaires vont les rattraper car je ne peu croire qu'ils font tout cela pour rien
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