Portrait villageois : Myrtille Buttner
Il paraît que notre commune est "riche". C'est sûrement vrai au niveau de la sociologie moyenne locale réputée très "bourgeoise" (même si cette réputation en partie méritée dissimule certaines réalités moins avantageuses).
Il y a cependant chez nous une richesse d'une autre nature car notre commune regorge de personnages que même l'imagination la plus fertile ne pourrait mieux enfanter que ne l'a fait la réalité.
Beaucoup de ces personnages appartiennent au passé : Edgar Mélik, l'Abbé Rey, Raymond Martin... Autant de noms illustres qui font briller le Panthéon communal.
D'autres personnages sont bel et bien vivants et parmi eux il y a une grande dame, Myrtille Buttner.
Son prénom est à l'image de sa personne : une douceur avec un soupçon d'acidité. Un talent qui se consomme sans modération et qui peut irriter certains palais (ce dernier terme pouvant être pris dans tous ses sens possibles).
Myrtille Buttner, c'est l'art et la passion, la passion de l'art, la passion tout court.
Cette passion, elle la porte, la cultive, la transmet, pour le plus grand bonheur d'élèves appartenant à plusieurs générations d'enfants de Cabriès et de Calas.
Depuis de nombreuses années elle colore nos villages - sous les voûtes du château de Cabriès ou entre les murs de la ferme de Trébillane - des mots et des répliques des pièces de théâtre qu'elle fait jouer à des acteurs en herbe - comme à des acteurs confirmés - dont certains deviennent célèbres (Guillaume Gouix et Nora Arnezeder sont deux de ses anciens élèves).
Elle sème Myrtille. Elle sème seule et la récolte est pour tous.
Par l'effervescence et l'émulation qu'elle diffuse autour d'elle, Myrtille Buttner offre à notre "petite" commune une exposition culturelle que de grandes cités lui envient. De véritables monuments culturels vivants répondent aux invitations de Myrtille : René de Obaldia sous l'ancienne mandature et plus récemment Israël Horovitz, rien que ça !!!
Alors on pourrait bien évidemment rappeler que sous la première mandature de notre maire actuel son école d'arts dramatiques a été supprimée (oui, oui, supprimée) pour des raisons qui échappent à l'intelligence et à la raison.
On pourrait également dire que sous la mandature Martin on lui a rendu son école mais qu'on lui a fait subir quelques vexations comptables "gausséniennes".
Mais laissons-là l'acidité pour la douceur de la myrtille et contentons-nous de l'essentiel :
MERCI MYRTILLE !!!